Plus j’avance dans la vie et plus je découvre à quel point être honnête avec soi-même contribue à notre bonheur quotidien. Qui sommes-nous vraiment ? Être honnête et sincère entraîne parfois des changements de vie, alors oui ce n’est pas évident. Mais cela peut-être également salvateur.
La prise de conscience.
Faire un choix et mettre son bien-être en priorité. Apprendre à être seul, pour composer avec le reste du monde. Se connaître, et plus important être honnête avec soi-même.
Tant de petites phrases simples, mais qui en disent beaucoup.
Il y a peu de temps, je me suis rendu compte que mes rêves, mes envies, mes choix avaient été façonnés par mes parents, ma famille, mes amis, la société (surtout la société). Et que j’avais trop écouté les autres au lieu de m’écouter moi. Que j’avais pris des décisions basées sur les mauvaises réflexions ou les mauvaises questions. Pendant des années, j’ai voulu montrer aux gens que j’étais capable d’être celle qu’ils voulaient que je sois. Et je me suis perdue (ne vous inquiétez pas, je me suis retrouvée ensuite).
D’où ça vient ?
Je suis née en 1985, je suis à cheval entre une génération conservatrice et une génération progressiste qui va révolutionner et remodeler nos façons, de vivre, de penser, de travailler et d’agir. L’un prône, le CDI et la propriété et l’autre la prise de risque et le renouvellement permanent. Personnellement, je suis totalement entre les 2. J’ai besoin de cet équilibre dans ma vie, j’alterne prise de risque et sécurité. Et je me suis foiré, j’ai abandonné, j’ai persisté, mais j’ai vécu. J’ai essayé des choses pour apprendre à me connaître et pouvoir avancer avec sincérité envers moi-même.
Soyons honnêtes.
Je n’ai pas honte de dire que je ne peux pas vivre avec le SMIC, car ça me rendrait malheureuse de ne pas avoir beaucoup de pouvoir d’achat, mais je ne suis pas une carriériste et je m’en fiche de la sécurité de l’emploi. Je me fiche de ne pas avoir d’enfant avant 35 ans, mais j’aimerai connaitre la personne avec qui je le ferai rapidement. J’ai envie de croire que mes rêves sont réalisables parce que si moi-même je n’y crois pas, qui le fera ? Je connais mes limites, mes envies, et je ne me mens (pratiquement) plus à moi-même. Je ne me voile plus la face.
Un peu d’exercice.
Mais cela demande de s’interroger un minimum sur soi, et risquer de réaliser que sa vie n’est pas celle qu’on le souhaite. Et ça, ce n’est pas facile. La vérité fait peur. Le changement fait peur. Faire l’autruche, c’est facile. Ne pas se poser de questions, c’est facile. Mais la prise de conscience vient toujours. Alors autant faire en sorte qu’elle arrive le plus tôt possible. Provoquez-la.
Comment fait-on ?
Vous êtes-vous déjà arrêté 5 min et avez-vous fais un petit bilan complètement honnête avec vous-même ? Est-ce que j’aime mon métier ? Est-ce que ma vie va dans le sens que je souhaite ? Est-ce que je suis avec la bonne personne ? Qu’est-ce qui me fais vibrer ? Quels étaient mes rêves d’enfant ? Dans quelle mentalité et dans quel monde je veux voir mes enfants grandir ? Si je devais changer quelque chose dans ma vie, ce serait quoi ?