Notre principale source de bien-être est basée sur une connexion parfaite entre notre cerveau et notre corps. On ne s’écoute pas assez. C’est en fait. Ou alors, on fait l’autruche (notre spécialité), on se dit qu’on peut tirer encore un peu plus sur la corde, que les vacances approchent, que ça ira. On vit dans la perspective « de ». Erreur.
Le bien-être n’était pas au programme de l’article d’aujourd’hui. Je me demandais justement de quoi j’allais bien pouvoir vous parler, quand soudain : la page blanche. Aucune envie, aucune inspiration. Proposer un sujet sur The Leftovers (série à regarder soit dit en passant) ? Bof. Ou encore sur « Que mettre dans sa valise pour partir en vacances ? » Mouai. Mieux : les mecs ? Mmmh… Je suis en pleine traversée du désert, niveau rois mages, quand il n’y avait RIEN. Reparler de mon changement de vie ? Trop tôt. Bref, le vide.
En réalité, j’ai des millions de sujets en tête, de choses à vous raconter, de réflexions à partager. Mais, aujourd’hui, fait partie de ces jours où je n’arrive à rien. Vous savez, le genre de jour où :
- Vous restez scroller bêtement sur Facebook, Instagram ou Pinterest, mais sans réagir à ce que vous voyez. Pas de like, pas de commentaires, pas de colère, pas de rires. Ce que vous observez alors, ne se connecte aucunement à votre cerveau.
- Vous écoutez les autres parler autour de vous, mais vous n’êtes pas dans la conversation. Spectatrice de ce qui se passe. Hermétique à toute agression, remarque, compliment. Mickael Jackson pourrait venir vous dire ou se cache 2Pac, que vous lui donneriez l’heure.
- Votre cerveau est inondé d’information, mais ne les absorbe pas, il est comme une chaîne d’infos en continu : en boucle, sans intérêt, n’apportant ou n’intégrant aucune donnée, avec un bandeau défilant entêtant et bourré de fautes. C’est brouillon et inutile.
- Votre corps, lui, guidé par votre cerveau, avance machinalement. Tel un robot croisé avec un perroquet, il répète mécaniquement les mouvements qu’il connaît et maîtrise, mais ne s’aventure en aucun cas en terrain inconnu. Useless.
Bref, pas de bien-être à l’horizon. On a besoin d’un break.
Lorsque notre corps et notre cerveau ne suivent plus, il faut les écouter. Faire une pause, relâcher la pression. Prendre l’air. Il ne faut pas forcer. Il faut déconnecter, souffler. Et ne pas en avoir honte. Vos collègues ont décidé de faire du zèle pour se faire bien voir de la direction et de s’épuiser à la tâche. Grand bien leur fasse. J’ai fait partie de ces gens là. Ça ne m’a rien apporté.