Street Bangkok. Nous avons testé pour la cantine thaïlandaise du 2ème !
C’est où ça ? Trois antennes : une à Bastille, une aux abords de Châtelet et une vers Gare de l’Est (en savoir plus ici)
Ils seront conquis ! Mais qui ? Les aventuriers du goût qui n’ont pas peur de rejoindre le BKK crew
La spécialité qu’on n’oublie pas de commander : Le grand mix désossé à deux, trois ou quatre viandes, servi avec son trio de sauces pimentées à divers degrés (entre 12 et 20 euros)
Une expérience imprévue
Puisqu’on se dit tout, on vous l’avoue : ce jour-là, ce n’est pas dans ce sympathique endroit que nous devions déjeuner. Malheureusement (ou heureusement !), constatant que notre rade initialement choisi était fermé, nous avons donc traîné notre ventre creux jusqu’à la façade graffée de Street Bangkok.
Une cantine bien nommée puisqu’important un peu de la capitale thaïlandaise dans les ruelles de notre quotidien chauvin… Et nous n’avons pas été déçues de ce revirement de situation au vu des délices dont nous nous sommes remplis la panse. Du canard laqué aux subtils arômes fumés au porc à la peau croustillante et au gras fondant ; des légumes marinés croquants à la citronnade parfumée d’une revigorante pointe de gingembre, nous avons été aussi comblées que dépaysées. Et notre estomac aussi !
En bref…
Les gros plus :
- Le menu, vaste mais lisible et intelligemment varié
- L’alternative veggie de certains plats et le choix de la taille des portions
- Les prix raisonnables (surtout le midi où une boisson soft est offerte avec le plat)
- Les grandes tablées métalliques conviviales et les tabourets en bois sculptés
- Le service rapide, efficace et souriant (ce qui a le don miraculeux de rendre les mets encore plus savoureux)
- La prise en compte sans rechigner de nos desiderata de reloues (pas de brocolis, pas de coriandre, etc.)
- La traçabilité affichée des viandes, toutes françaises et fières de l’être. Enfin, excepté le canard, qui lui vient de chez nos voisins germains (la « duck qualität » quoi…)
Les petits moins :
- La déco néon-trash-chic inspirée des gargotes de rue asiatiques mais qui baigne le lieu d’une lueur rougeâtre et agresse un peu les mirettes
- Les carcasses de poulets et de canards qui pendent au comptoir et donnent un peu la nausée. Amis des bêtes, laissez donc vos potes avec le cœur mieux accroché commander à la caisse pour vous, afin d’éviter ce spectacle de près !
- Le poulet rôti, un peu fade au milieu de ses congénères de bidoche bien plus relevés
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