À l’heure où est publiée cette newsletter, je suis en vadrouille au Mexique. Mes premières vacances depuis bien longtemps. Mais vous voyez, je ne vous abandonne pas, je continue à vous envoyer des petits mots doux le dimanche soir. Oui je sais, je suis sympa.
Pour ceux et celles qui me suivent depuis longtemps, vous n’avez pas pu passer à côté de mon attachement pour ce merveilleux pays qu’est le Mexique (big up à mon voisin de bureau G.). J’y ai vécu 4 ans. C’est long 4 ans. Aujourd’hui je considère cet endroit comme mon deuxième pays. Je maitrise la langue, connais les expressions, comprends l’humour mexicain et la plupart des références culturelles, je connais les partis politiques, ses représentants et les scandales liés. Je sais reconnaitre un narcotrafiquant d’un voleur de sac à main et je connais les rouages de ce milieu. Je sais reconnaitre le danger ou la menace lorsqu’elle pointe son nez, je sais distinguer et apprécier la diversité gastronomique du pays, J’ai des amis, des attaches, je connais des chansons de mariachis et je sais danser la banda. Bref je vous un amour inconditionnel à ce pays, ses habitants et la téquila.
Lorsque j’ai décidé de partir vivre là-bas (repartir serait plus exact car j’avais précédemment réalisé un stage de 6 mois à Guadalajara), je vivais depuis 3 ans à Paris et je tournais en rond dans ma vie. J’avais un CDI, un appart, 25 ans et la vie devant moi. Mais pourtant je tournais en rond. Je pensais que vivre à l’étranger comblerait cette espèce de vide en moi. Que la solution résidait dans le fait de quitter Paris. Que neni.
Une fois sur place il m’a fallu très peu de temps pour réaliser que je ne ferais pas ma vie là-bas. Tout simplement parce qu’en dehors du fait que mes amis et ma famille me manquaient énormément, j’étais profondément française.
J’aime la France. J’aime notre gastronomie, notre culture, notre humour, notre histoire (même si elle n’est pas toujours très glorieuse), notre architecture, nos paysages, nos combats. La Bretagne étant je le rappelle, la meilleure de toutes les régions.
Et puis, il y a Paris.
Paris et son architecture haussmannienne, ses terrasses de café, son histoire. Vivre à Paris est synonyme de ne jamais se reposer, toujours être en mouvement, toujours vouloir plus. C’est ce que je préfère : Paris est ambitieuse, majestueuse, inspirante. Je ne dis pas que Quimper ne l’est pas, mais moins (si, quand même je suis obligée de l’avouer). Paris de par son statut de capitale est évidemment la ville la plus porteuse en termes d’emploi, de population, de diversité et d’opportunités.
Il y a, en Paris, cette effervescence permanente et très attirante. Un peu comme cette pote que vous invitez en soirée et qui est toujours super bien habillée et à un truc cool à raconter. Paris c’est elle. Cette amie qui vous donne envie de sortir de vitre zone de confort.
Son histoire et ses figures politiques ou artistiques ont traversé les frontières. Des femmes et des hommes d’exceptions ont fait Paris et ce qu’elle est aujourd’hui. Toutes les grandes femmes ont une histoire avec Paris. Chaque rue, chaque quartier retrace le parcours de personnes qui ont marqué notre culture.
Chaque fois que je passe devant le Louvre ou l’Opéra Garnier, où lorsque je vais boire un verre dans mon quartier (Montmartre) j’ai cette sensation de plénitude qui m’envahit. Je ne voudrais pas être ailleurs.
En même temps, pourquoi vouloir vivre ailleurs que dans la plus belle ville du monde ?