Avant de vous parler du Club de lecture…
Vous remarquerez qu’il est déjà plus de 19h et que je suis donc clairement à la bourre dans l’envoi de votre billet doux préféré du dimanche. Ma copine A. avec qui je viens de passer 50 minutes au téléphone a conclu notre conversation en me disant « Et ne va pas dire que c’est de ma faute si tu es en retard pour ta newsletter ».
J’avais très envie de lui répondre qu’en 50 minutes j’aurais largement eu le temps d’écrire et d’envoyer cette newsletter au lieu de parler des bienfaits des lentilles corail (conversation de ménagères, bonjour !), donc si ma chère A. c’est de ta faute ! Voilà, maintenant que les causes de ce retard sont établies et que je m’en suis dédouanée avec la plus grande lâcheté, nous pouvons commencer !
Aujourd’hui, j’avais très envie de vous parler du Club de Lecture de Bobonne.
Premièrement parce que vous êtes de plus en plus nombreuses à vouloir y participer et que je voulais vous remercier. Aussi, car lors de ces petites réunions du mercredi soir autour d’une pile de bouquins et d’un verre de vin, nous papotons. Les sujets abordés dans les oeuvres que nous lisons et dont nous parlons sont souvent le point de départ de réflexions personnelles et de constats sur ce qui nous entoure. Et je me suis aperçue que beaucoup d’entre vous que ce soit des participantes du Club de Lecture ou des lectrices de Bobonne se sentent très isolées.
Certaines arrivent dans le monde du travail et se voit confrontées à des supérieures complètement hystériques qui passent leurs nerfs sur leurs équipes, au lieu de les soutenir et les aider à s’élever. Constat d’autant plus alarmant que le supérieur en question est une femme… La solidarité, on en parle ? D’autres essaient de parler de féminisme avec leurs ami(e)s et n’y arrivent pas, soit parce que les ami(e)s en question ne sont pas intéressé(e)s, soit parce qu’ils ne comprennent pas.
Bref, parfois nos meilleurs amis ne savent plus nous soulager et c’est très difficile à encaisser. Enfin certaines, ne comprennent plus les hommes, ou les femmes et leurs comportements face au relation amoureuse. À l’heure des applis de rencontre et de la consommation de masse, tout ça manque cruellement de romantisme, de bienveillance et de respect.
D’où l’importance de passer du temps avec des gens qui nous ressemblent, vivent les mêmes choses que nous et avec qui nous n’avons pas peur de nous livrer. Je crois que c’est ce que nous avons réussi à créer au Club de Lecture : un cocon de bienveillance où nous parlons de Jane Austen, de Virginie Grimaldi ou d’Annie Ernaux mais aussi de nous, de nos vies et de sororité.
Parce que c’est beau quand les femmes sont unies.