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POURQUOI LES RÉSOLUTIONS ?

written by Solène 4 janvier 2022

Ce matin, j’ai tapé sur Google “Comment faire du sport avec un poignet cassé ?”. Une recherche des plus originales quand on sait que je déteste le sport. La preuve, la dernière fois que je suis montée sur un vélo, j’ai fini avec le scaphoïde en deux. 

Après avoir parcouru les premiers résultats (les plus pertinents, selon Google), j’ai réalisé que les conseils donnés étaient destinés aux grands sportifs en manque d’adrénaline. J’ai ri, j’ai fermé mon ordi, et j’ai repris une tartine. 

2ème jour de l’année, et me voilà déjà en train de répondre à cette injonction des bonnes résolutions. 

Et je ne suis pas la seule. 

Nous sommes toutes et tous convaincus que le début d’année est le meilleur moment pour changer qui l’on est et se laisser aller aux diktats d’Instagram. Faire du sport, manger sain, ne pas boire d’alcool, se lever à 5h du matin, manger des graines et remercier le soleil en récitant une fable de Jean de La Fontaine dans la position yogi de votre choix. Ce ne sont plus de bonnes résolutions, c’est une partie de Twister

Merci, mais non merci. 

Je me suis alors demandée d’où nous venait cette tradition ridicule de prendre de bonnes résolutions. Du coup, j’ai rouvert mon ordi, et j’ai demandé à l’ami Google ce qu’il en pensait. Et j’ai découvert deux choses intéressantes : 

  • Côté étymologie, le terme « résolutions » nous vient du domaine médical et signifie un « relâchement ». 
  • Côté tradition, les bonnes résolutions nous viennent de l’antiquité et plus précisément des Babyloniens : “À chaque nouvelle lune, les Babyloniens promettaient à leurs Dieux d’honorer toutes leurs dettes, et de restituer les objets empruntés à leur prochain. Cette tradition religieuse permettait de maintenir la cohésion et l’ordre au sein de la communauté, tout en débutant l’année sur de bonnes bases.”

Qu’en conclure ? 

Tout d’abord, que la définition originelle, n’a rien à voir avec l’actuelle, puisque nous sommes plutôt autour du “lâcher-prise” que de la “reprise en main”. Ensuite, que les Babyloniens étaient des gens très honnêtes, ce qui est tout à leur honneur, mais franchement pas suffisant pour justifier la consommation volontaire de brocolis vapeur. 

Puis, un autre élément est venu nourrir ma réflexion qui se résumerait par cette prose digne des plus grandes œuvres littéraires : Je ne suis pas venu ici pour souffrir, ok”. Une formule, j’en conviens, un peu facile mais qui résume assez bien ces deux années de m****.

Alors pour cette année 2022, je vous souhaite de KIF-FER. Peu importe ce que vous mettez derrière le mot “kiffer”. 

D’ailleurs “kiffer”, vient de l’arabe “kif” qui signifie “amusement”. Coïncidence ? Je ne pense pas. 

À bon entendeur, salut. 

PS : cette année j’ai quand même décidé de finir mon roman et de passer mon permis. Je vous laisse deviner lequel de ces deux projets me fait “kiffer”. 

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